Les entraînements partent des Jardins du Séminaire les mardis et jeudis à 19h , le dimanche à 9h et le lundi à 9h pour les marcheurs uniquement. Toutes les personnes intéressées (débutantes ou confirmées) sont les bienvenues !

dimanche 30 avril 2023

Des plateaux de l'Aubrac aux côtes méditerranéennes

 Les années se suivent et se ressemble (ou presque)...


Ayant apprécié le parcours et l'accueil qui leur avait été réservé lors de la précédente édition, Fabienne et Claude avaient coché sur leur calendrier le Trail du Capuchadou, le 50km de la Trans Aubrac. Même course mais météo différente...


Si l'édition 2022 était ensoleillée, c’était loin d’être le cas cette année. La pluie, le vent et le froid n'ont pas eu raison de la bonne préparation de nos Inséparables qui parviennent à améliorer leur chronomètre de 5 minutes!!


Vincent était également de la partie et réalise une superbe course en franchissant la ligne d'arrivée en 6h51. Voici le récit de sa course:

"4 ans. 4 ans que la Trans Aubrac me fait de l’œil et tout particulièrement ces 50 bornes du trail de Capuchadou, un peu comme une coureuse de remparts à la rentrée des croisades. Entre inscriptions trop tardives (ah, mais c’est complet depuis longtemps, monsieur !) et maladie tout droit venue du merveilleux pays des pangolins, je commençais à croire que St Jornet, le patron des trailers m’avait abandonné pour de bon sur ce coup-là. Mais c’était sans compter sur une invention magique qui ferait passer la roue, la bagnole et la télé pour de piètres œuvres d’un enfant de 5 ans : l’agenda électronique. Cette petite invention applicative disponible sur tous les téléphones cellulaires portatifs façonnés après 1991 permet de se rappeler qu’il faut s’inscrire à la Trans Aubrac avant la clôture des inscriptions ! On est en octobre 2022 et je donc suis inscrit au trail du Capuchadou de la Trans Aubrac grâce à l’agenda Google. Tiens, prends-ça dans les dents, maudit destin…

Bon. C’est bien de faire le malin avec l’agenda Google en poche, mais il va falloir s’entraîner un peu, quand même. On lève le pied sur les pizzas, la barbaque, les gitanes maïs sans filtre, la 8°6 des punks à chiens de chez Lidl, le PMU à 8h du mat’ pour le petit blanc qui arrache l’œsophage, le soda des Amériques, le vin de Bossòst et la bonne chère pour se concentrer sur l’essentiel : boire de l’Isostar et faire fondre le bitume de Mazères avec mes souliers de course en compagnie de MCP. Voilà le plan. En gros. War on !

21 avril 2023. J-1. Après 685440 minutes d’entraînement intensif, je suis chaud comme une baraque à frites pour le trail du Capuchadou. 15h12. Debout sur l’accélérateur de ma voiture, musique de casseurs de barriques à fond dans l’autoradio cassette reverse et hop, direction le petit gîte loué pour l’occasion dans l’Aveyron, au Cayrol, histoire d’être frais et pimpant pour le lendemain. Après un repas digne d’un moine trappiste après 26 ans de sevrage alcoolique, seulement un dodo me sépare du St Graal. Problème : le coussin du gîte de 45 cm d’épaisseur est rempli de béton armé. Dormir est difficile sans avoir le cou plié à 90°. C’est comme si Mérinos, le terrible Dieu de la literie m’avait pris pour cible, moi, sur les 8 milliards d’êtres humains sur Terre…. Il est 2h30 du matin et j’ai le cou à moitié bloqué. La divinité du matelas a donc décidé que j’allais avoir un torticolis le 22 avril par l’intermédiaire d’un coussin fabriqué spécialement pour moi dans les usines de Satan, celles qui sentent le souffre de l’enfer. Un torticolis ? Pendant la nuit ? Pas le 23 avril, pas le 24 avril. Non, le 22 avril, le jour de la course ! Là, juste comme ça. C’est quoi la probabilité d’avoir un torticolis dans une année et que ça tombe le jour d’une course importante ? 0,003 % ! Et c’est pour moi, apparemment.

Jour J. 6h30. Aïe ! J’ai mal au cou… et au dos aussi (sinon, ce serait pas drôle). Je ne peux pas tourner la tête sans faire tourner tout mon torse. Je vais prendre mon p’tit déj’ dans le salon du gîte. La tenancière me dévisage. Elle croit qu’un vieux échappé de l’EHPAD du Myosotis Fringuant vient de forcer sa porte pour boire du Banania et se gaver de tartoches à la confiote. En fait, c’est moi. J’ai mal dormi donc j’ai pris 4788 ans en une nuit. Je suis un poil fatigué. L’œil vitreux, le teint jaunâtre, les pommettes flasques et la démarche raide de C-3PO. La classe, quoi.

9h30. Laguiole. Place du Foirail. Il fait froid, il y a du vent et la pluie menace. Ce trail risque d’être épique mais l’ambiance est belle et bien là. Pendant que pas mal de monde s’empresse d’aller toucher les coucougnettes en bronze de la statue du taureau qui orne la place, la pression commence à monter parmi les coureurs qui vont bientôt s’élancer. Pour l’occasion, les trailers du 50km (le Capuchadou) et du 75km (le Mazuc) vont partir ensemble. Il va donc falloir jouer des coudes, d’autant plus que la ligne de départ est assez étroite avec deux petites marches. Les minutes s’égrènent à vitesse grand V comme quand on fait des fractionnés autour du stade avec MCP et que Nito nous oblige à courir à fond. Ça va vite. Après le sempiternel décompte des secondes à l’unisson, le coup de sifflet qui annonce le départ est imminent. The final countdown, comme dirait l’autre…


Pan ! 10h pétantes ! C’est un flot de trailers qui se déverse dans la rue principale de Laguiole en direction des collines avoisinantes sous les applaudissements du public en bord de route. C’est donc le long d’un faux plat assez long que des petits groupes commencent à se créer en fonction du rythme de chacun, tout ça sous les yeux des vaches salers dans les prés environnants. Les vaches aboient et la caravane du trail passe… C’est pas ça qu’on dit ?

Bref, au bout de 1,6km j’ai chaud. La veste coupe-vent que j’ai sur les épaules n’est pas trop respirante. J’attends une belle montée où tout le monde marche pour enlever mon sac de mon dos, tenir mon portable entre les dents, retirer la veste, la mettre dans le sac en boule, cherche mes manchons, les trouver, les mettre, remettre mon sac sur le dos et mettre mon portable dans son petit fourreau sur le bras. Je n’ai plus de veste coupe-vent, seulement mon maillot de running (avec mes manchons). Mais il y a du vent. J’ai un peu froid. Tiens ? Si je remettais ma veste… ? C’est un auto running gag que je vais me faire environ 72 fois durant la course...

Mis à part ça, ça va. J’ai un petit rythme plutôt constant à cool et je butine de groupes en groupes en me fixant de petits objectifs ludiques : dépasser le gars en short bleu, doubler la fille en violet, passer devant le grand gaillard au maillot à pois avec une perruque fluo (c’est un ariégeois de Crampagna, pour la petite histoire) etc. Quelques minutes plus tard, une veste jaune fluo me brûle la rétine. J’ai en ligne de mire, à une petite cinquantaine de mètres de moi, une dame d’un certain âge qui ne paye pas de mine mais qui a une bonne allure. Mon nouvel objectif est donc de la rattraper pour lui montrer comment on court chez MCP. Non, mais ! Cependant, malgré toutes mes tentatives, impossible d’arriver à sa hauteur ! Que ce soit sur le long passage plat de la forêt de pins qui borde les magnifiques étendues de l’Aveyron ou la grande ligne droite caillouteuse qui mène vers la station de ski de Laguiole, je n’arrive pas à placer le coup de collier qui me permettrait de la dépasser. Qu’à cela ne tienne !, je compte bien profiter de la grosse côte de la piste de ski sous les tire-fesses pour faire parler la poudre. Mais la bougresse est dynamique et malgré ma montée assez efficace, je n’arrive pas à combler la petite distance qui me sépare d’elle et qui, peu à peu, s’allonge… (spoiler alert : sur ces 52 kilomètres, elle sera quasiment toujours dans mon champ de vision à des centaines de mètres ou à quelques centimètres de moi, mais je ne vais JAMAIS pouvoir la doubler ! Je n’ai jamais vu son visage, ni même son profil ! Elle sera la première V3H. Une véritable machine, la mémé !).

Passé la première difficulté de la station de ski de Laguiole, le terrain alterne des petites montées casse-guiboles au terrain abimé puis de vastes plateaux qui laissent entrevoir un magnifique paysage, malgré le temps maussade et les nuages bas. Après environ 18 kilomètres d’un parcours vallonné mais plutôt roulant, les trailers du Capuchadou et du Mazuc se séparent à une intersection, ce qui permet de se caler sur un nouveau rythme, un peu plus rapide qu’en début de course. Il va donc falloir faire attention à ce changement et se caler sur une gestion de course intelligente... ou du moins, essayer. Après quelques montées plutôt longues qui donnent du fil à retordre à certains coureurs partis un trop vite, on amorce une petite descente qui fait du bien en direction du seul ravito de ce trail.



Jusqu’ici tout va bien.

21km. Ravito du Buron des Bouals. À l’intérieur de ce joli bâtiment champêtre en pierre, c’est Byzance ! Que des produits locaux qui donnent envie : charcuterie artisanale, barres énergétiques faites maison, fruits, fruits secs, chocolats, biscuits et même du gâteau à la broche ! Mais bon, pas le temps de faire du tourisme et le fin gourmet, y’a une course sur le feu. Zou ! Un morceau de saucisson, un Tuc, une soupe de vermicelles avalée cul-sec (aaaaaaah !  ‘ha ‘ait ‘haud à la ‘ouche !) et c’est parti pour la second partie du trail du Capuchadou qui va s’avérer un poil plus physique que le début. Car d’entrée de jeu, il pleut. Beaucoup. On est vers le 23ème kilomètre et de grosses gouttes tombent drues, ce qui rend le terrain glissant dès lors qu’il y a pas mal de pierres sur les sentiers étroits. Et la pluie s’intensifie jusqu’à ce qu’on attaque, quelques minutes plus tard, de nouvelles prairies de l’Aubrac avec une petite surprise : les tourbières. Tourbière : nf, « zone humide caractérisée par le fait que la synthèse de la matière organique y est plus importante que sa dégradation en raison de la saturation en eau »... Bref, il y a des trous et des interstices VICIEUSEMENT planqués dans l’herbe et remplis de flotte que tu découvres une fois que t’as foutu le pied dedans, quand c’est trop tard. Aaaaaah ! C’est l’enfer ! Il pleut fort, on a les chaussures pleines d’eau et de boue et en plus il y a du brouillard avec du vent. La totale. On n’y voit pas à cinquante mètres (sauf la veste fluo de mamie fusée qui est toujours devant). Le passage du 30ème kilomètre laisse des traces dans les organismes et nombreux sont les trailers qui se plaignent de crampes à force d’alterner les montées, les descentes en devers et les passages où il faut escalader des palettes de bois faisant office de portails. Qui plus est, une ascension assez longue se profile à l’horizon et va briser plus d’un mollet. Heureusement qu’une descente salvatrice de 5 ou 6 kilomètres permettra de reprendre un second souffle et d’accélérer un peu jusqu’au point de passage de la Cascade de Lassessat.

Pris dans l’euphorie de la descente, je n’ai pas vu la cascade… Seulement 3 grosses barriques en plastique avec écrit dessus « eau potable » qui ont fait mon bonheur. Revigoré par ce délicieux breuvage et sans doute touché par le mal des montagnes et l’altitude (on est à 1100 mètres, quand même !), mes jambes deviennent folles et décident d’accélérer, alors même que mon cerveau n’en a pas donné l’ordre. C’est comme si je courais à côté de moi-même. Du coup, je pars un peu plus vite que prévu en laissant derrière moi quelques compagnons de route et en me rapprochant tout près de mamie fusée. Elle doit sentir mon souffle dans son dos et mon pas bien décidé… Mais très vite la réalité montre le bout de son nez et la veste fluo prend la poudre d’escampette. En effet, la suite du parcours dans cette forêt inhospitalière où se mêlent boue, troncs d’arbres renversés, branches, racines et autres pièges vicieux comme les pierres cachées sous les feuilles mortes a vite fait de calmer mes ardeurs. Le terrain d’avère plus technique que prévu avec pas mal de passage casse-gueule. De plus, l’organisation n’a pas fait les choses à moitié dans la mesure où il nous faudra traverser une rivière en se tenant à une corde puis sauter un petit mur de pierre pour enfin arriver sur un passage ultra boueux où il difficile de repérer le chemin. Et comme de bien entendu, une montée rude dans un petit ru terreux bordé de ronces terminera d’achever cette petite douceur dans la jungle humide de l’Aubrac. Il reste encore une quinzaine de kilomètres, c’est pas le moment de flancher. !

Ah oui ! Il pleut toujours. Beaucoup.

Mine de rien, ma gestion de course à la cool s’avère payante (bien que dépasser mamie fusée jaune fluo devient de plus en plus un doux rêve). J’ai certes mal au cou, au dos, aux genoux, aux épaules et je suis trempé mais le moral est là, c’est l’essentiel (ou alors ce sont les derniers soubresauts du cerveau avant la mort cérébrale, je ne sais pas). Quoiqu’il en soit, j’essaye de rester constant sur le reste du parcours où on trouve pêle-mêle une sorte de descente sur un sol jonché de graviers calcaires, un gros passage à travers les bois sur du monotrace, une montée interminable ainsi qu’une descente en devers sur de l’herbe glissante et ce, jusqu’au point étape du petit village de St Martin de Montbon. C’est le dernier pointage et ça laisse entrevoir les prémices de la fin de ce trail épique.

5h51 de course. Ça tire un peu, quand même... Il reste environ 10 ou 12 kilomètres. Il faut serrer les dents car la fatigue se fait sentir. Certains trailers n’ont plus trop la force de relancer la machine et beaucoup reprennent leur souffle et revigorent les jambes endoloris en marchant. Las, après une nouvelle montée interminable en épingle (pour faire croire qu’elle est terminée… mais en fait non), s’ensuit un looooong passage dans des bois au milieu des pins qui fait mal au moral. On doit être au 44ème kilomètre et c’est la première fois que je me retrouve tout seul car les petites grappes de coureurs viennent d’exploser sur la dernière montée. On ne lâche rien mais ce passage n’est pas évident. De plus, la suite de parcours ne s’annonce pas folichonne dès lors qu’on arrive au beau milieu d’un décor apocalyptique fait de boue noire, de monceaux d’arbres et de branches, suite à un arrachage du bois fait au napalm par la fine fleur de l’ONF. Bref, le passage est dégueulasse (au sens propre comme au figuré) et invite à accélérer un peu… dans la mesure du possible. Après une nouvelle forêt à traverser sur un petit sentier terreux, voilà enfin les premières bâtisses de St Genez d’Olt. L’arrivée est proche… mais pas tant que ça ! En effet, il y a encore deux kilomètres à parcourir, notamment le long des berges du Lot qui traverse la ville jusqu’au gymnase de la Falque, en passant par le camping de la Boissière, lieu de l’arrivée de la Trans Aubrac. Et autant dire que ces deux kilomètres sont longs… très longs ! La bière d’après-course fait alors office de carotte pour le trailer soiffard qui ne manquera pas d’accélérer le pas pour enfin passer cette ligne d’arrivée sous les vivas d’une foule déchaînée (bon, pas tant que ça en fait). Malgré le cou bloqué, le dos en vrac, les tendons des genoux qui font mal et les cuisses dures comme de la pierre… je suis content !


Et comme le disait si bien Jean-Pierre de La Fontaine dans ses fables, la morale de cette histoire c’est d’emporter son propre coussin quand on ne dort pas chez soi !"


Le lendemain, c'est dans l'Aude que Mumu, Romane et Bachir avaient décidé de mouiller le maillot lors de la première édition du semi marathon Cote Indigo.



Le parcours, reliant Fleury d'Aude à Saint Pierre la Mer, et les paysages ont été apprécié par nos 3 athlètes qui font course commune et bouclent les 21km de la course en 1h57. 


Avec une vitesse moyenne de quasiment 11km/h, les pieds ont surchauffés...


Retrouvez plus de photos des 2 courses ici



mardi 18 avril 2023

Pâques au balcon

Comme tous les ans, le week-end Pascal est un long week-end. Notament pour les traileurs (et leurs proches).

En effet, de grosses courses se déroulent dans la région et notre club a été représenté sur deux d'entre elles!


Commençons par Arnaud seul membre à faire le déplacement dans le Tarn pour parcourir les 18km de la Ronde Forestière lors du Brassacatrail.

Arnaud, pas forcement au mieux de sa forme, prend un départ sur les chapeaux de roues (visible ici) avant de revenir à un rythme un peu plus commun qui le mène à la ligne d'arrivée à la 81ième place en 2h05.



La seconde course, et pas des moindres, est l’indétrônable Trail des Citadelles sur lequel pas moins de 16 compétiteurs étaient inscrits.


Sur le Sanctus, dernier né de l’organisation, se sont 6 membres qui se sont élancés sur le parcours de 10km avec 500m de D+.

Teddy, qui revient petit à petit à la compétition, fait une belle course en finissant 57ième et 6ième de sa catégorie.

Romane, habituée à la route, était venue se tester sur un Trail et boucle le chemin en 1h23. Pas sûr qu'on la revoit sur ce type de terrain, "pas asser roulant" à son goût... 😁


Elle est suivie par les habituées des Citadelles, Pascale et Cécile, qui reviennent toutes deux sur leur terre.


Initialement inscrite sur le 40km, Sandie, qui n'a pas pu se préparer suffisamment, à décidée d'accompagnée Sarah, plus habituée à la marche qu'à la course. Sarah a ainsi pu relever avec brio le défi qui lui avait été lancé et boucle, avec une immense joie, le circuit en moins de 2h.

Bravo les filles!


Malvina, Fabien et Manu avaient opté pour le 40km.

Fabien, après un grosse préparation et une blessure fraîchement guérit, finit en tête du trio et parcours les 40km (2000m D+) en 5h45.

Pour Manu, l'objectif temps qu'il s'était fixé est atteint! En pleine prépa pour une épreuve plus estivale,  il a également pu commencer son acclimatation à la chaleur pendant près de 7h... Vivement le mois de juillet!! 


Malvina, tout en ayant prit le temps d'immortaliser de photos le parcours, a comme à son habitude bouclée sa balade en affichant un large sourire du départ à l'arrivée.


Jon et Philippe, nos représentants sur le 55km, font quasiment course commune.

Après un départ soigné, Philippe attrape des crampes qui ne le lâcheront pas pendant de nombreux kilomètres. 

Jon, plus raisonné au départ, trouve son rythme et finit par dépasser son compère. Ils finissent tout deux sous la barre des 9h, à seulement 30 secondes l'un de l'autre.

Sur le 70km aussi il y a eu des fluctuations, la chaleur n'ayant pas aidé...

Dès le départ, c'est Xavier qui prend la tête des 5 Cigognes. Il ne la lâchera pas jusqu'à Roquefort les Cascades.

Bruni, avec tout le sérieux qu'on lui connais (la preuve en image) fait une course régulière et termine en 10h51.


Pierre S., malgré une cheville douloureuse, fait une grosse course au mental, soutenu tout au long du parcours par Marion et Esteban et accompagné par Claude sur certains tronçons. Il franchit la ligne d'arrivée à seulement 1 minute de Bruni.



Bachir et Thomas ont parcouru quasiment 46km ensemble. Thomas, pas dans un grand jour, a dû se résigner à abandonner à Montferrier.


Séparé de son "boulet", une nouvelle course s'offrait à Bachir. En seulement 14km, il à dépassé Pierre et Bruni avant de s'octroyer une petite pause avec Xavier.

Tous deux sont reparti ensemble pour parcourir les 10 derniers kilomètres de leur périple qu'ils bouclent après 10h20 de course.

BRAVO à toutes et tous pour vos performances et un grand MERCI pour vos messages d'encouragements et votre présence lors des courses.






 

jeudi 13 avril 2023

De la route Parisienne aux chemins Calmontais

Marathonienne!!

C'est le statut obtenu par Véro M. lors du Marathon de Paris qui a eu lieu le 2 avril dernier! 

Après des mois de préparation avec notre spécialiste en la matière Cathy D., c'est accompagnée de sa famille, ses amis et copains du club que notre championne a brillamment domptée les rues de la capitale en 4h36 minutes et 20 secondes. 

BRAVO championne.


Cathy (accro à la distance phare) n'a pas sue résister à l'envie d'accompagnée son "poulain" sur l'intégralité du parcours et boucle de ce fait, le marathon avec le même chrono.

Toujours sur la même épreuve, Thierry F, déjà familier à cette discipline, avait pour objectif de boucler les 42km195 en moins de 3h15. 

Après une préparation minutieuse c'est chose faite! Avec une vitesse moyenne de 13,02km/h, il franchit la ligne d'arrivée en 3h14 minutes et 28 secondes...

Bravo à tous les 3, ainsi qu'aux nombreux supporters et accompagnateurs qui ont fait le déplacement.




Au même moment, c'est à Calmont que nos marcheurs avait jetés leur dévolu.

En effet, nos voisins et amis de l'association Sentiers Nature Calmontais avaient concocté une petite balade gourmande dont nos membres sont friands...

Au programme de la journée: 12km de marche sur les sentiers boueux de la commune, clôturé par un repas convivial.






Bravo à nos marcheurs toujours plus nombreux lors des manifestations!!